Kabare : La société civile dénonce l’insécurité grandissante liée aux Popo Solution
La société civile forces vives du groupement de Mudusa tire la sonnette d’alarme face à la recrudescence de l’insécurité dans la région. Dans une déclaration faite ce mercredi 24 juillet 2024 à Gorilla FM, François Mubalama, président de cette structure, pointe du doigt les membres du mouvement Popo Solution, traqués à Panzi, comme étant à l’origine de ces troubles.
Selon Mubalama, ces individus, recherchés dans la commune d’Ibanda à Bukavu, se seraient réfugiés dans les villages environnants de Panzi, notamment dans le groupement de Mudusa. Ils trouveraient asile dans les bars et débits de boissons, où ils se dissimulent pendant la journée avant de s’en prendre aux populations locales la nuit.
Le dernier incident en date s’est produit dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 juillet 2024, lorsque cinq commerces ont été cambriolés au centre de négoce de Kasihe. Les malfaiteurs ont emporté de nombreux biens de valeur.
Face à cette situation alarmante, la société civile demande aux autorités de prendre des mesures drastiques pour mettre fin à cette insécurité. Elle plaide notamment pour la fermeture des débits de boissons. Ces établissements, selon Mubalama, servent de cachettes aux membres du mouvement Popo Solution. Leur fermeture permettrait de réduire les lieux de repli de ces individus.
Le renforcement des effectifs policiers est plus qu’important. « Le sous-commissariat de Mudusa à Kasihe devrait être doté de moyens supplémentaires pour assurer la sécurité des habitants et de leurs biens », souhaite-t-il.
François Mubalama exprime sa profonde inquiétude quant à la sécurité des populations de Mudusa et appelle les autorités compétentes à prendre leurs responsabilités pour rétablir l’ordre public.
- Willy Ntaboba
