Kabare : Les mutilations sexuelles ont un impact sur la santé mentale des femmes
Un enfant d’environ trois ans est mutilé. La victime répond au nom de Rachelle Zirhumanana. L’incident se produit la nuit du lundi 3 au mardi 4 juillet 2023 dans le village de Kakenge. Il est situé dans le groupement de Miti en territoire de Kabare. Information est confirmée par le chef dudit groupement ce mercredi 5 juillet 2023.
La victime est enlevée depuis son toit familial par les hommes non identifiés renseigne. Chirimwami Kwigomba Mambe indique que la fillette est retrouvée vers le boisement Businde Muzibira en groupement de Bugorhe la matinée du mardi 4 juillet 2023.
La victime est déjà chez elle après des consultations à l’hôpital de référence de Panzi où elle a reçu des soins appropriés fait savoir Mambe. Cette autorité locale condamne cet acte ignoble. Elle appelle les parents à la vigilance et de prendre soins des enfants, surtout en cette période des grandes vacances.
Un infirmier du coin explique que les mutilations génitales féminines, MGF recouvrent l’ensemble des interventions qui consistent à altérer ou à léser les organes génitaux de la femme pour des raisons non médicales.
Chirimwani Mambe considère cela comme étant une violation des droits humains des filles, notamment de leurs droits à la santé, à la sécurité et à l’intégrité physique, ainsi que de leur droit à la vie lorsque ces pratiques ont des conséquences mortelles.
Le chef de groupement de Miti déplore que les filles qui subissent des mutilations génitales féminines font face à des complications à court terme, telles que des douleurs intenses, des saignements excessifs, des infections et des difficultés à uriner, ainsi qu’à des conséquences à plus long terme pour leur santé sexuelle et reproductive et leur santé mentale. L’Etat devrait prendre des dispositions pour protéger cette catégorie de personne.
- Sifa Mastake
- Don Mutabazi
