Les travaux de finissage du stade de Bukavu basé à Nyantende finiront un jour. Cette annonce est faite juste après la signature du contrat de financement de la deuxième phase du projet Sino-Congolais et le lancement par le Ministre National des ITPR de la reprise de ces travaux à la fin du mois de juillet 2023.
C’est depuis la fin du mois d’août dernier que l’entreprise chinoise Sino-Hydro 14 sous la mission de contrôle de l’Agence Congolaise des Grands Travaux (ACGT) poursuit lentement mais sûrement l’exécution de l’enduit des parements intérieurs des locaux sous gradins des tribunes de la zone 3 du stade de Bukavu situé à Nyantende en territoire de Kabare.
Ces travaux ont été suspendus depuis le mois de Novembre 2021 pour cause de l’insécurité et rupture de financement.
A part les travaux en cours, actuellement l’entreprise a entamé le processus d’achat à partir de la Chine, des matériels et équipements qui seront utilisés pour le parachèvement des travaux de finissage du stade.
La deuxième phase prévoit notamment les travaux de finition (pose des portes, fenêtres) traitement des intérieures et extérieures, la pose des sièges sur la tribune d’honneur, la pose des gardes corps métalliques, l’aménagement de l’aire de jeu en pelouse synthétique, la pose des tuyauteries (plomberie), l’installation des sanitaires (cuvette à la turque, cuvette des toilettes en céramique, lavabo et bac à laver en céramique, urinoir en céramique, robinet à noyau en cuivre chromé).
« Ce projet prévoit aussi le terrassement et pose des conduites d’évacuation, la construction des regards de vitesse en maçonnerie, l’installation des réservoirs d’eau, l’alimentation du stade en eau, la construction du bassin de suintement et de la fosse septique et les travaux, de la peinture, sans oublier l’aménagement d’une route en BA autour du stade », explique Pascal Mwinyi Masimango, journaliste routier.
Le stade de Bukavu en construction à Nyantende aura la possibilité d’accueillir plus de 10.000 places assises indique l’Ir. Yves Kahasha, Chef de mission de contrôle de l’ACGT au Sud-Kivu. Pour certains sportifs, la vie est un rêve. Ils rêvent de regarder en direct un match à partir de ce stade. « Fanfaronner est également possible », d’après certains sadiques.
- Egide Kitumaini
