Culture

Buzi : Sensibilisation à l’enregistrement des enfants à l’état civil

Les organisations de la société civile du groupement de Buzi poursuivent leurs séances de sensibilisation communautaire. Une séance sur l’importance de l’enregistrement des enfants à l’état civil dans le délai de 90 jours s’est tenue le samedi 6 avril 2024 dans le village de Buganga à Buzi, en chefferie de Buhavu.

Un enjeu de sécurité et de nationalité

Pour James Musanganya, représentant des organisations de la société civile, ce thème s’inscrit dans le plan d’action sécuritaire du territoire de Kalehe. Il souligne que de nombreux enfants ne sont pas enregistrés à l’état civil par ignorance de leurs parents.

“L’enregistrement d’un enfant à l’état civil est la garantie de sa nationalité”, a-t-il insisté. “Un enfant non enregistré est considéré comme apatride et peut subir des conséquences graves.”

Obstacles et solutions

Certains parents participants à la séance ont évoqué l’insuffisance ou l’absence de registres de l’état civil, ainsi que des informations contradictoires reçues des infirmiers. Certains affirment que les infirmiers sont chargés d’amener les fiches de naissance à l’état civil, tandis que d’autres indiquent le contraire. Cette situation crée de la confusion et de l’impatience chez les parents.

Musanganya a tenu à rappeler que l’octroi de l’acte de naissance est gratuit dans le délai de 90 jours suivant la naissance. Il a exhorté les parents à ne pas négliger cette obligation légale et à s’assurer que leurs enfants soient enregistrés à l’état civil dans les délais impartis.

  • La rédaction

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