Les habitants de Nyalukemba réclament la levée de l’interdiction de circulation des taxis au-delà du rond-point Cap Nguba
La société civile du quartier Nyalukemba, à Bukavu, a exprimé ce jeudi 25 juillet son mécontentement face à l’interdiction imposée aux taxis et aux taxis-bus de dépasser le rond-point Cap Nguba en direction de la frontière Ruzizi 1er.
Cette mesure, selon Obedi Manvu, président de cette structure citoyenne, a un impact négatif sur la vie quotidienne des habitants des avenues de la Montagne, Patrice Emery Lumumba, du Lac et de la colline surplombant la rivière Ruzizi.
“Cette décision rend difficile l’accès à nos domiciles et met en péril notre bien-être”, a-t-il déclaré. “Les malades, les femmes enceintes et les personnes âgées sont particulièrement touchés par cette situation, car ils n’ont pas toujours les moyens de se déplacer en véhicule privé.”
Par ailleurs, Obedi Manvu dénonce le racket exercé par certains individus sur les chauffeurs qui tentent de contourner l’interdiction. “Ces derniers sont contraints de verser des sommes d’argent importantes pour pouvoir continuer leur trajet”, a-t-il dénoncé.
Enfin, le président de la société civile de Nyalukemba a alerté sur la dégradation de la route Patrice Emery Lumumba en raison du stationnement prolongé de gros camions. Cette situation favorise l’insécurité et nuit à la qualité de vie des habitants.
La société civile de Nyalukemba demande donc aux autorités urbaines de reconsidérer cette décision et de lever l’interdiction de circulation pour les taxis et les taxis-bus au-delà du rond-point Camp Nguba.
- Perrive Ampire
