Environnement

Maniema : Demande de saisie de bois pillés dans le territoire de Kabambare

La Société Civile et Environnementale et Agro Rural du congo (SOCEARUCO) Kabambare a adressé une demande de saisie de bois pillés au Président du Tribunal de paix de Kabambare à Salamabila. La demande est contenue dans une lettre signée à Wamaza depuis le 24 avril de l’année en cours.

Un pillage systématique et commercialisé

Dans leur requête, la SOCEARUCO dénonce un “cycle infernal et savamment entretenu” de pillage systématique et de commercialisation illégale de bois (poutres) dans le territoire de Kabambare depuis 2016. Ce pillage, qui se déroule notamment dans le secteur des BB Wamaza, se fait au mépris de l’article 56 de la Constitution congolaise sur le pillage systématique, de l’article 143 du code foncier et des interdictions formelles émises par les autorités locales.

Des lettres d’interdiction ignorées

La SOCEARUCO rappelle que le chef de groupement Kanyengele a interdit le pillage des bois par lettre N°434/694T/GP/KAN/02/2016 du 13/06/2016. Cette interdiction a été réitérée par l’Administrateur de territoire de Kabambare par lettre N°5072/257/J.038/BUR-TERR-KABBRE/2016 du 08/08/2016 et par le chef de secteur des BB Wamaza par lettre N°434/6945/21/J.038/SECT/2024 du 15/04/2024.

Appel à la saisie des bois pillés

Face à l’inobservation des interdictions et à la poursuite du pillage, la SOCEARUCO demande au Tribunal de paix de Kabambare d’ordonner la saisie de tous les bois pillés. La Société Civile estime que cette mesure est nécessaire pour mettre fin à ce pillage et protéger les ressources forestières du territoire de Kabambare.

Engagement des acteurs judiciaires

La SOCEARUCO à travers son président Yahaya  Mirambo Bin Lubungi, souligne également l’engagement des acteurs judiciaires à saisir les planches coupées illégalement dans le territoire de Kabambare. « Cette collaboration entre la Société Civile et les autorités judiciaires démontre la volonté de lutter contre le pillage des ressources naturelles et de préserver l’environnement », déclare Josué Aruna, le responsable de la société civile environnementale en RDC.

  • Egide Kitumaini

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