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Nord-Kivu : La situation des déplacés au Nord Kivu laisse à désirer

Plus de 500 déplacés de guerre du M23 au nord Kivu ont perdu la vie. Ce Ce bilan est livré par le président des déplacés dans l’axe Kanyarucinya, au Nord-Kivu.

Environs cinq cent personnes sont morts dans différents camps situés aux alentours de la ville de Goma dans la province du Nord-Kivu.

Musutura Theo indique que la cause de ces décès est le manque d’assistance. « Depuis le mois de mars, les déplacés n’ont reçu aucune assistance de la part des humanitaires ni du gouvernement central. Les déplacés meurent de faim et du manque de soins médicaux » déplore Musutura qui demande au gouvernement congolais de trouver une urgemment une solution à cette situation.

Début mars 2023, des affrontements autour de Kibirizi, dans le Nord-Kivu, ont entraîné la fuite de 150 000 personnes. Depuis mars 2022, la reprise du conflit impliquant le M23, l’armée congolaise et différents groupes armés entrainent des milliers de personnes à la fuite. Des besoins immenses subsistent.

Les atrocités affectent les déplacés du point de vue mental et physique. Ça fait plus d’une année qu’ils sont en train de fuir, ils laissent les champs, quelquefois ils laissent les enfants, certains ne savent même pas où se trouvent leurs enfants jusqu’à aujourd’hui.

Les besoins sont énormes dans les camps des déplacés autour de la ville touristique de Goma. Face à la catastrophe humanitaire en cours au Nord-Kivu, les acteurs de la société civile appellent la communauté internationale et les autorités à accroître leurs efforts pour répondre aux besoins de la population.

Au cours des 12 derniers mois, plus d’un million de personnes ont fui les combats liés à la résurgence du groupe armé M23, provoquant « une crise dans la crise » dans l’Est de la RDC.

Les personnes déplacées, mais aussi des communautés entières sont isolées par les affrontements, font face à une situation sanitaire critique, avec notamment une multiplication des cas de rougeole et de choléra dans certains sites accueillant des déplacés. Dans ce contexte, la réponse est aujourd’hui largement insuffisante au Nord-Kivu.

  • Perrive Namuli

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