Uvira : La montée des eaux rend difficile le trafic à Uvira
La route menant vers la frontière Congolo-burundaise de Kavimvira dans le territoire d’Uvira est inondée d’eaux des marais et de la rivière Ruzizi. Cette situation rend difficile le trafic sur cette route. Les voyageurs qui fréquentent la frontière de Kavimvira et même du côté de Gatumba au Burundi par cette route transfrontalière se plaignent. Ils lancent un appel aux autorités afin qu’une solution soit trouvée.
David Byamunugu Musaraza qui s’est confié à nos confrères de la radio Okapi, est un petit commerçant transfrontalier entre la RDC et le Burundi. Un conducteur de moto l’a éclaboussé par les eaux sur la partie anciennement appelé « zone neutre » à la frontière de Kavimvira.
Il témoigne que la montée des eaux rend difficile le trafic des piétons et des motards. Il y a des accidents. « Moi-même j’ai été victime, j’étais sur une moto qui m’a fait tomber dans l’eau dans un endroit où le trou était profond. Je me rendais au travail. Maintenant, je me suis mouillé tout le corps », raconte-t-il.
Musaraza appelle l’Etat congolais à trouver une solution pour faciliter le trafic entre les deux frontières et aider la population locale.
Pour franchir cette partie inondée de la route, certains voyageurs sont obligés de se déchausser et de traverser à pied jusqu’au poste de la Direction Générale de Migration.
De l’autre côté à Gatumba (Burundi), ils font face au même calvaire. La rivière a traversé la route bitumée pour se déverser sur le lac Tanganyika.
Par ailleurs, la situation n’a pas changé à Kitemesho, depuis la rupture de la route nationale numéro 5 (RN5) dans la plaine de la Ruzizi, en territoire d’Uvira.
Les véhicules utilisent une déviation improvisée par des chauffeurs. La RN5 entre les villes de Bukavu et Uvira se trouve dans un pire état de délabrement.
Du côté du territoire de Fizi, l’économat général du diocèse d’Uvira a repris depuis lundi 8 mai le transport par son canot rapide M/V Danilo Cartazi. L’objectif est de faciliter le trafic lacustre entre Uvira et Baraka. En somme, la région est soumise à des catastrophes dont les résultats de la recherche tardent à confirmer l’étape à venir.
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