EP Tutimize : Les enseignants grévistes sommés de reprendre le travail
Le Syndicat des Enseignants de Carrière (SEC) en sigle Kabare II demande aux enseignants indignés de l’école primaire (EP) Tutimize de regagner leur poste de travail et de privilégier le dialogue pour réclamer leurs droits.
Un mouvement de grève déclenché par le non-paiement des salaires
Tout a commencé après que les parents d’élèves de l’EP Tutimize ont alerté le SEC ce mercredi 8 mai 2024. En effet, face à la non-paiement de leurs salaires, les enseignants de cette institution ont décidé de suspendre les cours pendant une semaine pour manifester leur mécontentement et exiger le règlement de leurs dus.
Un nouvel enseignant engagé au détriment des anciens non payés
Selon le président du syndicat, la situation s’est aggravée lorsqu’un nouvel enseignant a été engagé au sein de l’école alors que des enseignants n’avaient pas encore perçu leurs salaires. Il estime que cette décision est injuste et irrespectueuse envers les anciens enseignants qui ont œuvré pour l’école depuis longtemps.
Une semaine de paralysie des activités scolaires
Depuis une semaine, les activités scolaires sont paralysées dans quatre salles de l’EP Tutimize, privant ainsi les élèves de leur droit à l’éducation. Le SEC craint que cette situation ne s’enlise et n’ait des conséquences graves sur l’année scolaire des enfants.
Appel à la reprise des cours et au dialogue
Le SEC appelle les enseignants grévistes à reprendre le travail et à privilégier le dialogue avec les autorités scolaires pour trouver une solution durable à ce problème de non-paiement des salaires. Le syndicat demande également aux autorités de s’impliquer activement pour que les enfants puissent retrouver un cursus scolaire normal.
Il est important de souligner que la grève des enseignants de l’EP Tutimize met en lumière les difficultés rencontrées par le système éducatif congolais. Le non-paiement des salaires des enseignants est un problème récurrent qui affecte gravement la qualité de l’éducation et le bien-être des élèves.
- Don Mutabazi
