Les acteurs de la société civile de Mumosho dans le territoire de Kabare dénoncent et condamnent le comportement des conducteurs des tricycles appelés Bajaj. Selon ces acteurs sociaux, ces chauffeurs sont à la base des accidents de route sur le tronçon allant de Kamagema au quartier Panzi jusqu’à Nyantende dans le territoire de Kabare.
Ils dénoncent le fait que les propriétaires de ces engins roulant choisissent que ce soit des mineurs qui les conduisent. « Ils n’ont pas la force ni l’expertise technique de pouvoir conduire leurs clients », alertent un habitant de Mudusa ajoutant que nombre d’entre eux sont barbares.
D’autres clients les reprochent d’être sale, indisciplinés et immoraux. Ils fixent le prix d’une course selon leur humeur. Ils confisquent des biens des clients et rétrécissent les courses lorsqu’il fait tard.
Cela dit, ces jeunes garçons ont fait preuve de limite dans leur métier. Selon la société civile, ils sont à la base des accidents de circulation parfois mortels sur ce tronçon routier.
« Nous avons enregistrés environ 75 décès et plus ou moins 40 blessés dans un espace de 6 mois », regrette Pascal Aganze, le responsable de la société civile indiquant que la plupart d’accidentés sont toujours internés dans différentes formations médicales.
Les acteurs sociaux du coin demandent aux autorités de mettre de l’ordre dans le secteur du transport en commun. Le contraire de cela pousserait la société civile à organiser des actions citoyennes qui dénoncent cette situation car selon eux, trop c’est trop.
- Willy Ntaboba
