Kabare : Les Peuples autochtones pygmées participent à un projet communautaire
Restituer les acquis des consultations communautaires dans le cadre de la co-créations du projet ‘‘Tulinde haki na mazingira zetu’’, c’est l’objectif d’un atelier organisé par la WCS. Ces échanges se tiennent en faveur des peuples autochtones pygmées ce mercredi 23 août 2023. L’hôtel Rhema situé à Kavumu dans le groupement de Bugorhe en territoire de Kabare sert de cadre cette rencontre.
Au cours cet atelier un rappel récapitulatif des objectifs des consultations de l’hôtel Horizon du 18 au 19 mai 2021 est fait par Deo Musafiri. Il revient les résolutions parmi lesquelles celles qui reconnaissent les vrais problèmes des PAPs et d’autres communautés locales bantoues vivants aux alentours du Parc National de Kahuzi-Biega. Parmi ces résolutions, il fallait également identifier les besoins et leurs attentes afin de s’assurer que ces derniers donnent leur consentement libre de pouvoir participer au projet.
Prenant la parole Dieudonné Akilimali conseiller en charge des questions des PAPs au sein du projet Tulinde haki na mazingira zetu à WCS, revient sur la restitution proprement dite et fait savoir que ce projet a pour objectif de promouvoir les droits des Peuples autochtones pygmées et la protection de la biodiversité du PNKB.
« Aujourd’hui il est question de vous restituer les réponses à l’issue de décisions de l’hôtel Horizon, il est question ici de vous dire les activités qui ont été maintenues par l’USAID et qui seront exécutées dans le cadre du projet Tulinde Haki na Mazingira zetu, ce qui est prévu, ce qui sera fait et où » explique Akilimali aux participants.
A la question liée à l’accès à la terre par les Batwa, Akilimali précise que le projet n’est pas venu résoudre ce problème mais le projet prévoit un mécanisme de sécurisation des terres disponibles des peuples autochtones et de mener des plaidoyers auprès des autorités compétentes afin d’y apporter une solution car poursuit-il, l’accès à la terre est une responsabilité régalienne de l’Etat Congolais.
- Willy Ntaboba