Plusieurs routes tracée dans la chefferie de Kabare demeurent impraticables. L’état des différentes chaussées devient plus piteux pendant cette période pluvieuse. Quelques acteurs de la société civile déplorent cette situation et lancent un SOS.
Ce regret émane des acteurs de la société civile œuvrant dans le territoire de Kabare. Ces activistes des droits humains tiennent à informer l’opinion que depuis le début de la saison de pluvieuse, il s’observe une impraticabilité indescriptible.
Les axes concernés sont surtout ceux répertoriés vers Lugendo, Bushumba, Ishungu, Bugobe et plusieurs autres groupement et villages de Kabare.
Cette situation empêche certains paysans d’accéder à leurs champs. Ils ont du mal à écouler les produits champêtres. Cette situation est à la base de la famine dans cette partie de la province du Sud-Kivu, regrette les acteurs sociaux du milieu.
Barthelemy Mwambusa est rapporteur de la société civile à Kabare. Il coordonne également le mouvement Laissez Kabare Vivre. Il invite les autorités à prioriser la réhabilitation de ces infrastructures routières pour assurer le développement de cette entité ainsi que ses périphéries.
Notre source regrette que même le projet relatif au programme de développement des 145 territoires lancé par le gouvernement n’a toujours pas d’impact visible sur le terrain. « En termes d’infrastructures routières, rien n’est visible à Kabare », déplore plus d’un habitant pourtant ces infrastructures sont les seuls poumons du développement social et économique de la province.
- Melchior Nyamugabo
