Environnement

Maniema : La société civile environnementale dénonce la destruction massive des forêts à Kabambare

La société civile environnementale du territoire de Kabambare tire la sonnette d’alarme face à la destruction croissante des forêts primaires dans la région. Cette exploitation illégale du bois d’œuvre, notamment des bois rouges comme le Mukula, menace gravement la biodiversité et met en péril les moyens de subsistance des communautés locales.

Une destruction à grande échelle

Selon les acteurs de la société civile, cette déforestation massive est en cours depuis un certain temps et s’intensifie ces derniers mois. Les forêts primaires, autrefois préservées par les communautés autochtones, sont désormais la cible de commerçants venus de tout le pays et même des pays voisins. Cette exploitation illégale se fait souvent avec la complicité de certaines autorités locales et provinciales.

Des conséquences désastreuses

La destruction des forêts primaires a des conséquences désastreuses sur l’environnement et les communautés locales. Elle entraîne la perte d’habitats naturels pour de nombreuses espèces animales, dont les grands singes et les éléphants, et contribue à la perturbation du climat. De plus, elle prive les communautés locales de leurs ressources naturelles et aggrave l’insécurité alimentaire dans la région.

Un appel à l’action

Face à cette situation alarmante, la société civile environnementale a organisé une rencontre avec plus de 100 personnes à Kabambare pour sensibiliser les communautés aux dangers de la déforestation et à l’importance de la conservation de la biodiversité. Les participants ont été invités à la vigilance et à la protection de leurs forêts.

Des recommandations pour enrayer le fléau

Pour mettre fin à l’exploitation illégale des forêts et protéger la biodiversité à Kabambare, les participants à la rencontre ont formulé plusieurs recommandations, notamment :

  • Interdiction formelle de l’abattage illicite des arbres
  • Formation d’une équipe mixte de sensibilisation
  • Dénonciation des cas d’abattage illégal
  • Interdiction d’exporter les planches sciées illégalement

Un recours aux autorités nationales

La société civile environnementale n’exclut pas de recourir aux autorités nationales si les mesures prises localement ne s’avèrent pas suffisantes pour enrayer la déforestation. Elle appelle également à l’ouverture de poursuites judiciaires contre les auteurs de “criminalités environnementales et écologiques”.

Un message clair aux autorités

La société civile environnementale lance un message clair aux autorités : la destruction des forêts à Kabambare est une trahison envers les générations futures et une contradiction avec la vision du chef de l’Etat de faire de la RDC un pays solution au changement climatique. Il est urgent de prendre des mesures concrètes pour mettre fin à ce fléau et protéger l’environnement pour le bien de tous.

  • T-I

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