Société

RDC : L’Est de la RDC perd un artiste unificateur

Né à Bukavu en 1955, Aganze est le premier d’une famille de 8 enfants. Lui-même, Père d’une grande famille de 18 enfants. Il est l’unique de sa famille à avoir hérité du don de son grand-père, grand artiste et grillot de son village.

Aganze premier chante en Mashi, sa musique est un mélange de la tradition et de la modernité. Il a eu le gout de la musique pendant qu’il était chantre dans une église Catholique au Sud Kivu. Il commence sa musique avec des amis, dans des groupes à gauche et à droite où il pratique la Roumba et le Soukous.

Petit à petit, il retrouve son style fétiche dans le folklore et dès février 1972 ses titres trouvent du succès dans les deux Kivu. Il s’agit notamment de ‘’Mwana Wamashamuka’’, ‘’Yassa’’, etc

Dès son premier album «Ndjunga » sa musique est dansée  à travers le Nord-Kivu et le Sud-Kivu. A en croire quelques sources, Aganze premier a tiré sa révérence l’après-midi de mardi 20 juin dans sa résidence de Kinshasa. Grand conservateur des valeurs traditionnelles de la musique, l’artiste musicien Aganze, était jusqu’à sa mort vice-président national du Regroupement des Musiciens Folklores du Congo.

La star du Bushi s’était déjà installée à Goma dans la capitale du Nord-Kivu depuis plusieurs années. « Chapeau bas Artiste, tu seras à jamais avec nous à travers tes œuvres. Tu as combattu le bon combat. La communauté Shi-Havu ne t’oubliera jamais », peut-on lire sur le mur de l’artiste chanteuse Hortense Mapera et de bien d’autres qui l’ont connu de son vivant. La nouvelle du décès de l’artiste compositeur se répand dans le monde alors que l’opinion célèbre la journée internationale de la musique ce 21 juin. Quelle coïncidence ?

  • Prosper Safari

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