Société

Kabare : L’eau c’est la vie, mais à une condition

Les effets du changement climatique sont alarmants. Cela est perceptible à travers des inondations, la sécheresse et les pénuries d’eau. Ces catastrophes sont devenues de plus en plus récurrentes et de plus en plus sévères partout dans le monde

La plupart des cas, ce sont les enfants qui paient le lourd tribut. Cette considération est faite ci à l’occasion mondiale de l’eau célébré le 22 mars chaque année.

En effet, les vagues de sécheresse privent les familles d’un accès à l’eau et à la nourriture. Les chaleurs extrêmes et l’aridité des sols réduisent, voire anéantissent les récoltes. L’eau se raréfie et le peu qu’il reste ne suffit plus à la consommation minimum des populations.

Cependant, les inondations contaminent les sources d’eau potable, les nappes phréatiques et les rivières. Les enfants sont alors exposés aux risques de déshydrations et aux maladies comme le choléra, la typhoïde, les infections respiratoires mais surtout la diarrhée aigüe, qui constitue l’une des principales causes de mortalité infantile.

Selon les statistiques de l’Unicef, chaque jour, plus de 1000 enfants de moins de 5 ans meurent à cause de la consommation d’une eau insalubre.

Affamés et assoiffés, certains enfants sont contraints d’aller puiser de l’eau potable dans les réseaux des villages voisins, le plus souvent au détriment de leur scolarité.

En outre, les filles sont toujours plus concernées que les garçons et sont les premières à ne plus aller à l’école pour soutenir les familles et effectuer ce type de tâches domestiques.

Notons que, L’impact du changement climatique est immédiat sur la santé et le développement des enfants mais aussi sur leur sécurité et leur survie. Vulnérables et démunies, le manque d’accès à l’eau pousse les familles à quitter leurs lieux d’habitation et à trouver refuge dans des camps de déplacés, trop souvent lieux de violence, d’insécurité et d’abus pour des centaines d’enfants.

  • Sifa Mastake

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