Kabare : Le Pnkb et les exploitants forestiers harmonisent les vues
Le parc national de Kahuzi-Biega (PNKB), la coordination de l’environnement et les exploitants forestiers se sont réunis à Tshivanga le 4 janvier 2024 afin d’harmoniser les contrôles des documents d’exploitation forestière.
À l’issue de cette réunion, les exploitants ont pris conscience de la nécessité d’acquérir tous les documents nécessaires pour exercer leur travail. Ils ont également convenu de tenir une réunion de sensibilisation pour les différents exploitants afin d’assurer une cohabitation pacifique entre le parc et les communautés locales.
Pour Deo Kujirakwinja, directeur chef de site du PNKB, cette réunion fait suite à celle de Kavumu tenue en novembre 2023.
“Nous avons voulu éclairer les exploitants sur les problèmes que nous rencontrons et sur les documents qu’ils doivent disposer”, a déclaré le directeur du PNKB, ajoutant que le parc national ne taxe pas les bois ni les véhicules, mais constate que certaines personnes exploitent illégalement les ressources du parc et profitent de la léthargie pour présenter des documents qui ne valent pas la peine.
Kujirakwinja précise néanmoins qu’étant donné que le parc n’autorise pas l’exploitation, ce dernier n’exige pas des documents sauf le permis de coupe pour se rassurer de la provenance des ressources forestières que détient l’exploitant qui passe par le parc.
Deo Kujirakwinja appelle les exploitants à collaborer avec les écogardes qui mettent leur vie en danger pour sécuriser non seulement la route, mais aussi ce patrimoine qui appartient à tous. Il leur demande également de s’assurer qu’ils sont en ordre avec les documents exigés par le gouvernement.
Documents requis pour exploiter les ressources forestières
Pour exploiter les ressources forestières, l’exploitant doit avoir les documents suivants, régis par le code forestier un permis de coupe, un permis de déplacement, une licence et un permis de circulation. Il doit également avoir un soubassement, qui est le paiement de la taxe provinciale et nationale à la banque.
Cette réunion est une étape importante vers l’amélioration de la gestion des ressources forestières dans le PNKB. Elle permet de clarifier les responsabilités de chacun et de mettre en place des mécanismes de collaboration entre les différentes parties prenantes.
La survie de tout individu humain et animal ainsi que le végétal même dépend profondément de la présence de la forêt, et il faut que cette forêt soit peuplée des espèces endogènes et non exogènes.
En effet, chaque coin de la terre comme dans le pays d’Afrique, en RDC et dans notre province du Sud-Kivu a été dotée naturellement des espèces à son climat, son sol, son altitude, sa latitude et utile ou nécessaire pour l’assurance des interactions écologiques dans la Zone biographique concernée.
L’action de l’homme, dans son intensité et dans sa durée récente, a dépassé la capacité d’autorégulation de Parc National de Kahuzi-Biega, ce qui entraine de l’instabilité dynamique de ce vaste groupement de Miti.
Les produits forestiers dont question, sont ceux qui sont exploités dans des concessions privées en dehors des limites du PNKB. Il s’agit principalement des bois d’œuvre est le produit forestier le plus important autour du PNKB. Il est utilisé pour la construction, la fabrication de meubles et d’autres produits. Les espèces de bois les plus prisées comprennent le moabi, l’iroko, le sapelli et le teck.
Le bois de feu est également une ressource importante autour du PNKB. Il est utilisé pour la cuisson des aliments, le chauffage et l’éclairage. Les espèces de bois les plus utilisées pour le bois de feu comprennent le miombo, le ficus et le palmier.
De nombreux fruits sont cultivés autour du PNKB. Les fruits les plus courants comprennent la banane, la mangue, l’ananas et la papaye. Ces fruits sont consommés frais ou transformés en jus, confitures ou autres produits.
Les noix sont également une importante source de nourriture autour du PNKB. Les noix les plus courantes comprennent les noix de cajou, les noix de pécan, les noix de macadamia et les noix du Brésil. Ces noix sont consommées fraîches ou transformées en huile, beurre ou autres produits.
De nombreuses plantes médicinales sont utilisées autour du PNKB. Ces plantes sont utilisées pour traiter une variété de maladies, notamment les maux de tête, la fièvre, la diarrhée et les infections. Les plantes médicinales les plus courantes comprennent le gingembre, l’ail, la menthe et le basilic.
L’exploitation des produits forestiers autour du PNKB est une source importante de revenus pour les communautés locales. Cependant, il est important de gérer de manière durable ces ressources afin de garantir leur durabilité à long terme.
- Willy Ntaboba
- Egide kitumaini
