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Nord-Kivu : Afflux des déplacés à Goma, plus de peur que de mal

De nouvelles vagues de déplacés fuyant les combats aux environs de Saké sont arrivées à Goma, dans le Nord-Kivu, ce mercredi 7 février matin. Pendant ce temps, à Saké, les acteurs locaux et coutumiers s’alarment de la détérioration de la situation humanitaire, aggravée par l’avancée des rebelles autour de la cité. Ils attirent l’attention sur la situation déjà précaire des déplacés arrivés il y a quatre jours, qui manquent de nourriture et d’eau.

Ces acteurs coutumiers déclarent à nos confrères de Radio Okapi que ces milliers de familles viennent des agglomérations de Shasha, Kirotshe, Mwambaliro, Buhunga et Kituva, où les combats se sont intensifiés ces derniers jours.

Ils rapportent également que les précédents déplacés, présents à Saké depuis quatre mois, vivaient déjà dans des conditions difficiles et sans aucune assistance. Ils sont actuellement hébergés dans quatre sites : le camp Maman Zaina, Mayusa, Kizimbo et Tchabiringa.

Des sources concordantes à Saké confirment que les mauvaises conditions de vie ont déjà provoqué des maladies hydriques chez un bon nombre de personnes, qui sont prises en charge partiellement par l’ONG MSF.

Par ailleurs, les acteurs de la société civile affirment que les détonations de six bombes larguées par les rebelles mardi dernier dans la cité de Saké ont blessé un enfant. Ils implorent les autorités de protéger la cité de Saké, qui représente le dernier verrou au sud avant d’atteindre la ville de Goma.

Ils regrettent que cette situation affecte gravement le bon fonctionnement des écoles, qui ont fermé leurs portes depuis huit jours.

  • Perrive Namuli

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