RDC : Les activités régaliennes dans les aires protégées relèvent du pouvoir exclusif de l’ICCN
Un rappel à l’ordre est adressé aux partenaires des sites sous contrats de Partenariat Public Privé (PPP). Dans une note circulaire datée du 1er mars 2024 et signée par Yves Milan Ngangay, Directeur Général de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), il est rappelé aux partenaires que l’ICCN détient seul le pouvoir d’organiser des activités liées aux missions régaliennes dans les aires protégées.
Ces missions régaliennes incluent :
- La lutte anti-braconnage et la surveillance : L’ICCN est responsable de la protection de la faune et de la flore dans les aires protégées. Cela implique la lutte contre le braconnage, le trafic d’espèces sauvages et autres activités illégales.
- La conservation communautaire : L’ICCN s’engage à impliquer les communautés locales dans la gestion des aires protégées. Cela permet de garantir la participation des populations locales à la conservation de la biodiversité et d’améliorer leurs conditions de vie.
- La formation : L’ICCN dispense des formations aux agents de conservation, aux éco-gardes et aux communautés locales sur les techniques de gestion des aires protégées.
- Les aspects juridiques : L’ICCN est responsable de l’application des lois et règlements relatifs aux aires protégées.
Cette note circulaire vise à clarifier les rôles et responsabilités des différents acteurs intervenant dans les aires protégées. Il est important de souligner que l’ICCN est l’unique institution habilitée à organiser les activités liées aux missions régaliennes.
En conclusion, l’Institut réaffirme son autorité et sa responsabilité dans la gestion des aires protégées en RDC. La collaboration avec les partenaires est essentielle, mais le respect des missions régaliennes de l’ICCN est non négociable.
- Egide Kitumaini
