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Bukavu : Mgr Maroy Rusengo autorise à la paroisse de Buholo de réaménager son Autel

L’autel de l’église de la paroisse Sainte Trinité de Buholo sera réaménagé. L’accord de principe est donné par l’archevêque de Bukavu. Monseigneur Maroy Rusengo a marqué son accord ce dimanche 1er octobre 2023. C’était au cours d’un conseil paroissial extraordinaire.

Il est un devoir pour l’Archevêque de Bukavu d’accepter et d’encourager que l’autel de l’église de la paroisse Sainte Trinité de Buholo soit réaménagé de manière convenable conformément aux normes liturgiques de l’église.

« J’incite les chrétiens tous ensemble. Que chacun contribue pour le réaménagement de l’autel car il est de leur droit. Ça sera une empreinte que chaque fidèle marquera par sa contribution de quelque nature que ce soit pour la réussite du projet », a souhaité monseigneur Maroy, sollicitant l’engagement de tous/toutes.

En effet, l’église paroissiale de Buholo a un autel incomplet. Neuf ans après son érection canonique, l’ensemble de la communauté de la paroisse de Buholo constate qu’elle n’a pas été dédicacée conformément aux normes liturgiques.

Pour ce faire, après l’avis favorable du conseil paroissial, un projet a été initié pour réaménager le sanctuaire de l’église. Les travaux consistent à mettre en place un Ambon fixe. Il s’agira également de fixer le siège du célébrant principal, ceux des concélébrant et les sièges des acolytes.

Les travaux vont permettre également de placer un baptistère. « Un nouvel autel et un tabernacle seront construits. Tout le sanctuaire sera carrelé », imagine le Père Mtei George, curé de la paroisse.

Ce missionnaire d’Afrique demande à l’Archevêque de Bukavu de bien vouloir dédicacer l’église et son autel dès que les travaux seront terminés. Il implore la Sainte Vierge Marie pour que ses prières infaillibles accompagnent la matérialisation de ce projet.

Larousse définit l’autel comme une table consacrée sur laquelle, dans la liturgie catholique, le prêtre célèbre le saint sacrifice de la messe, ou Eucharistie, comme mémorial de la dernière Cène du Christ et renouvellement non-sanglant du sacrifice de la Croix.

  • Egide Kitumaini

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