Un citoyen de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, a dénoncé le vandalisme dont il a été victime de la part de policiers, cet après-midi, sur le boulevard Lumumba, devant la mairie.
Selon le témoignage de la victime, qui a requis l’anonymat, il s’est rendu à la mairie pour des affaires administratives. Arrivé sur place, il a constaté que le parking était plein, principalement avec des véhicules en panne. Il a donc garé sa voiture à l’extérieur.
Quelques minutes plus tard, un ami qui passait l’a alerté que des policiers étaient en train de crever les pneus de son véhicule. Il est sorti rapidement, mais les policiers étaient déjà partis et sa voiture avait déjà été vandalisée.
La victime a ensuite demandé des explications aux policiers, qui lui ont indiqué qu’il était désormais interdit de stationner sur le boulevard, sauf si un pneu était sur le trottoir et l’autre sur la route.
La victime s’interroge sur la légitimité de cette mesure et sur les méthodes employées par les policiers pour la faire respecter.
La victime pose des questions à la suite de cette affaire. Les policiers n’avaient-ils pas d’autres solutions que de crever les pneus ? La victime estime que les policiers auraient pu simplement lui demander de déplacer sa voiture. Ils auraient également pu lui laisser un PV, ce qui lui aurait permis de faire réparer ses pneus sans frais.
Est-il officiellement interdit de stationner sur le boulevard ? Si c’est le cas, la victime demande que cette information soit communiquée de manière claire et visible aux conducteurs. En fin de compte, en stationnant de manière à ce qu’un pneu soit sur le trottoir et l’autre sur la route, n’endommagent-ils pas les bordures et les piliers de la route ?
La victime estime que cette manière de stationner est dangereuse et peut endommager les infrastructures.
La victime conclut son témoignage en affirmant que ce pays mérite mieux. Il demande aux autorités de prendre des mesures pour que de tels incidents ne se reproduisent plus.
- Egide Kitumaini
