Santé

Buzi : Importance de l’enregistrement des enfants à l’état civil dans les 90 jours suivant leur naissance

Les faîtières de la société civile du groupement de Buzi poursuivent leurs séances de sensibilisation communautaire sur l’importance de l’enregistrement des enfants à l’état civil dans les 90 jours suivant leur naissance.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan d’action sécuritaire du territoire de Kalehe.

De nombreux enfants ne sont pas enregistrés à l’état civil par manque de sensibilisation des parents. L’enregistrement d’un enfant à l’état civil est pourtant un acte crucial qui garantit sa nationalité et lui permet d’accéder à ses droits fondamentaux.

« Un enfant non enregistré dans le délai légal est considéré comme apatride et risque de subir des conséquences néfastes », explique James Musanganya.

Les faitières de la société civile à travers le cadre de concertation en groupement de Buzi dans le territoire de Kalehe démontrent l’importance de l’enregistrement des enfants à l’état civil. Ils informent que le délai légal de 90 jours pour l’enregistrement.

Les procédure d’enregistrement, les conséquences de la non-enregistrement ainsi que les défis rencontrés par les parents pour l’enregistrement de leurs enfants sont expliqués aux participants.

Les acteurs sociaux proposent des solutions. Elles sont entre autres le renforcement de la sensibilisation des parents sur l’importance de l’enregistrement des enfants, la collaboration entre les infirmiers et les agents de l’état civil pour faciliter l’enregistrement, la mise à disposition de registres de naissance suffisants dans les villages et la simplification de la procédure d’enregistrement.

Les séances de sensibilisation ont été appréciées par les participants qui ont exprimé leur gratitude aux organisateurs. Les pistes de solutions proposées ont été accueillies favorablement et devraient contribuer à améliorer le taux d’enregistrement des enfants dans le groupement de Buzi.

Trois recommandations majeures sont formulées. Il s’agit de poursuivre les séances de sensibilisation dans les autres villages du groupement de Buzi, d’organiser des rencontres avec les autorités locales pour discuter des défis rencontrés et trouver des solutions durables et enfin mener un plaidoyer auprès des autorités compétentes pour améliorer les conditions d’enregistrement des enfants.

  • Egide Kitumaini

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page