Kabare : La communauté Batwa dément les accusations de l’organisation CDH
La communauté Batwa a démenti les accusations de l’organisation Centre d’Espoir pour les Droits Humains (CDH), qui affirmait que les éco-gardes du Parc national de Kahuzi-Biega (PNKB) avaient incendié des maisons des pygmées et pillé leurs biens dans les villages de Batanga, Bakubagana et Kabushwa, dans le groupement d’Irambi Katana, en territoire de Kabare.
Dans un rapport rendu public le mercredi 17 janvier 2024, le chef de la communauté Batwa, Cizungu Ntavuna, a déclaré qu’une séance d’échange a été tenue avec les autorités de la place pour s’enquérir de la situation. Aucune victime ni aucun dommage matériel n’a été signalé.
“Tous les batwa vivant dans les villages riverains du PNKB en groupement d’Irambi Katana vaquent à leurs occupations sans difficulté”, a déclaré Ntavuna.
Il a également condamné le comportement de certaines organisations qui publient des informations non vérifiées, affirmant que ces dernières créent des conflits dans la communauté.
Pour rappel, dans un communiqué rendu public le 12 janvier 2024, le PNKB a précisé qu’il menait des patrouilles de routine dans le but de préserver le parc contre la déforestation due à la carbonisation et au sciage des bois.
Le parc a souligné que toutes les patrouilles sont menées dans le strict respect des principes des droits de l’homme et de la sauvegarde sociale. Les arrestations sont effectuées conformément à la loi n° 14/003 du 11 février 2014 relative à la conservation de la nature et aux autres lois en vigueur en République démocratique du Congo (RDC), garantissant les droits fondamentaux de chaque individu.
Il est important que les parties prenantes travaillent ensemble pour trouver des solutions durables qui protègent à la fois l’environnement et les droits des communautés locales.
- Sifa Mastake
