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Kabare : non reprise de cours dans des écoles conventionnées et officielles, élèves et parents s’inquiètent

Les enseignements n’ont toujours pas commencé dans la plupart d’écoles conventionnées et officielles en province du Sud-Kivu.

Ceci en dépit de l’ouverture officielle de l’année scolaire 2020-2021 lancée lundi par le Gouverneur Théo NGWABIDJE KASI.

C’est notamment sur l’axe Nord du territoire de Kabare où depuis lundi les élevés se rendent à l’école puis retournent à la maison par manque d’enseignants.

A l’institut Miti, par exemple, le chef d’établissement qu’un de nos reporters à rencontrer dans son bureau a indiqué que sur 17 enseignants seuls trois se sont présentés.

« En cette troisième journée, j’ai été obligé de demander aux élevés de rebrousser chemin vers 9 heures 30’ », lâche Pascal NDEKO MUSOLE, préfet des études

Non loin du centre commercial, à l’institut Maendeleo, la sœur préfet Gilberte MWENZE NSIMIRE a révélé à Gorilla FM que les élèves arrivent régulièrement mais rentrent à la maison par manque d’encadreurs.

La même situation à l’EP Rwabika, non loin du quartier général du Parc de Kahuzi-Biega.

Soucieux de l’éducation de leurs progénitures, la non reprise de cours commencent à inquiéter les parents qui se sont sacrifiés pour préparer la rentrée des classes pour leurs enfants.

Inquiétude de certains parents

« Nous nous sommes sacrifiés pour préparer la scolarité de nos enfants, mais nous sommes surpris qu’ils n’étudient pas,….ils sont à la maison au moment où l’année passée a été fortement perturbée par l’état d’urgence du à la maladie de corona virus, l’état devait être aussi sérieux dans la matérialisation de la gratuité de l’enseignement en RDC », a laissé entendre Eugénie MALIKIDOGO Mère de sept enfants rencontré par Gorilla FM au niveau de Miti, trente kilomètres au nord de la ville de Bukavu dans le territoire de Kabare

Du coté des élèves c’est la même inquiétude.

« Nous sommes l’avenir de ce pays, il faut que le gouvernement congolais négocie avec les enseignants, nous n’avons pas besoin d’une année blanche », a indiqué Cikuru MUFUNGI un élève de la 5ème secondaire.

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