L’agression physique correspond au fait qu’il y est un contact corporel entre deux personnes dans le but de blesser ou humilier une des deux personnes. C’est ce dont certaines femmes de Kalonge vivent actuellement de la part de certains propriétaires. Cette situation est dénoncée par des acteurs sociaux vivant dans le coin.
Certaines femmes du groupement de Kalonge en territoire de Kalehe sont victimes d’agression physique. Certains concessionnaires et propriétaires des champs sont leurs bourreaux. A la recherche des bois de chauffes, elles sont reprochées de couper les ronces, les brindilles d’arbres appartenant à autrui sans permission.
« D’après la loi, on n’est pas autorisé à élaguer ou à couper l’arbre de l’un de ses voisins, même s’il empiète sur votre propriété », éclaire Déo Rwagaza. Le coordonnateur de l’Association Eastern Congo Effort Vision Advocacy for Change, Evac, donne depuis le week-end passé sa position face à cette situation.
“Une femme est agressée par le propriétaire d’un champ avant de lui ravir sa hache”, dénonce le Coordonnateur de l’association de développement Evac Kalonge et qui profite de cette occasion pour appeler la population à planter des arbres au sein de leurs parcelles. Cela les épargnerait du conflit lié à une concession forestière communautaire et privée.
Rwagaza dénonce la recrudescence des cas de vol qui s’accentue dans la contrée. Plusieurs maisons sont visitées dans cette partie de Kalehe par les hommes non autrement identifiés. Quelques champs sont ravagés par des hors la loi. Cette situation plonge certaines familles dans la vulnérabilité.
- Hobereau Kitumaini
