Monde : La planète fait toujours face à la crise d’eau douce
L’ONU signale qu’il faut se préparer à une crise de « l’eau douce ». Ce, en raison du changement climatique et de la pollution. Cet avertissement est donné le mercredi passé. C’était lors d’une conférence sur l’eau tenue à New York.
Les Nations unies estiment que 2,3 milliards d’habitants vivent dans des pays en situation de stress hydrique et que cela créera inexorablement des tensions. L’enjeu est de taille car le monde devait se préparer à une « crise de l’eau douce » à cause du réchauffement climatique et de la pollution.
Les Nations unies estiment que 2,3 milliards d’habitants vivent dans des pays en situation de stress hydrique et deux milliards n’ont pas d’accès à l’eau potable. Or ces pénuries créeront invariablement des tensions. Sans compter qu’il est clair que les pays ne parviendront pas à valider l’agenda 2030, qui devait garantir l’accès à tous à une alimentation en eau et aux services d’assainissement.
Plus de 6 500 participants ont participé à plus de 500 événements mercredi et jeudi 22 et 23 mars à New York. Et l’on peut s’attendre à des engagements concrets. Car même si aucun accord politique général n’est prévu, l’ONU a demandé aux pays de s’engager durant ces deux jours sur plusieurs fronts : l’assainissement, la résilience aux inondations et aux sécheresses, le développement durable. S’engager aussi sur des budgets de recherche à propos de l’eau.
C’est aussi l’occasion pour les ONG environnementales de mettre la pression sur les pays : World Wide Fund for Nature (WWF) va leur demander plus d’investissements dans des écosystèmes d’eau douce par exemple. Le World Resources Institute prône une nouvelle gestion de l’eau, adaptée au changement climatique et affirme que sécuriser l’eau pour nos sociétés d’ici 2030 coûterait juste un peu plus de 1% du PIB mondial, avec un retour sur investissement immense : plus de croissance, une augmentation de la production agricole, et l’amélioration de la vie des communautés pauvres, indique le site de la RFI.
- Egide Kitumaini