Société

Monde : une personne meurt de faim chaque seconde

La Journée mondiale de l’alimentation coïncide cette année avec une crise alimentaire mondiale qui voit le monde régresser dans ses efforts pour éliminer la faim et la malnutrition. Elle est célébrée chaque année dans le monde entier le 16 octobre. C’est sous l’égide de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture de l’organisation des Nations unies.

La Journée mondiale de l’alimentation est une journée mondiale. Cette date a été retenue car c’est celle de la fondation de la FAO en 1945. En cette occasion, Josué Aruna, responsable de la société civile environnementale en RDC appelle la population de la RDC à consommer congolais.

« Promouvons tous et toutes le système semencier paysan afin de renforcer la résilience aux effets climatiques et un système alimentaire durable à travers une souveraineté alimentaire », recommande-t-il en souhaitant tous les entrepreneurs un happy day.

Quelque 780 millions de personnes de par le monde ne mangent pas à leur faim, et près de 50 millions d’enfants souffrant d’émaciation sévère risquent de mourir.  Pourtant, les fonds récoltés dans le cadre de l’appel humanitaire mondial lancé cette année n’atteignent que 32% de l’objectif fixé. 

« Dans notre monde de fortune, il est honteux qu’une personne meure de faim chaque seconde ou presque », regrette Sylvie Mapendo, cheffe cuisinière spécialisé en art culinaire.

Cette année, le thème de la Journée mondiale de l’alimentation est axé sur l’eau, élément indispensable à la production d’aliments sains et nutritifs.  Il est essentiel de la gérer de façon viable dans l’agriculture et la production alimentaire si l’on veut éliminer la faim, réaliser les objectifs de développement durable et préserver cette ressource pour les générations futures. 

La maitre restauratrice demande aux gouvernements, au secteur privé, à la société civile et au monde universitaire de travailler main dans la main; de s’employer avant toute chose à nourrir celles et ceux qui ont faim; de mettre cette crise au sommet des priorités mondiales; et d’investir dans des solutions à long terme qui permettent à chacun et chacune de manger à sa faim.

En cette occasion et au nom de la société Civile environnementale et Agro Rurale du Congo SOCEARUCO RDC et Congo Basin Conservation Society CBCS network DRC, Josué Aruna demande à la population de consommer local et que sans cela nous serons complètement vulnérables sur notre santé.

  • Egide Kitumaini

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